Édition revue et mise à jour
L’histoire du thé plonge ses racines dans le plus lointain passé de l’Asie ; légendes et histoires se mêlent pour raconter ses origines en Chine, plus de 2 000 ans avant J.-C.
Introduit au Japon au VIIIe siècle, le thé y est élevé au rang de rite esthétique et moral, indissociable de la culture classique.
C’est seulement au XVIIe siècle que l’Europe le découvre, lorsque les navires de la Compagnie des Indes orientales ramènent d’Extrême-Orient la précieuse denrée. Les Anglais en font alors leur boisson nationale et l’érigent en pilier d’un empire commercial mondialisé. Tout un art de l’hospitalité se crée tandis que les plantations de l’Assam, fleuron de l’empire des Indes, se développent dans le sang et les larmes. Par le thé, des éléments profonds de la civilisation chinoise et japonaise s’insinuent peu à peu dans les usages occidentaux et nourrissent un imaginaire toujours renouvelé.
C’est aujourd’hui une boisson universelle, un agent économique important, et toujours un art de vivre, élément essentiel de la sociabilité quotidienne. Il ne donne sans doute plus l’immortalité comme le croyaient les maîtres taoïstes, mais il fonde toujours une passion partagée par ses amateurs.
Auteur :
Paul Butel (1931-2015) : spécialiste d’histoire coloniale, agrégé d’histoire et professeur émérite d’histoire moderne à l’université de Bordeaux-III, il est l’auteur, notamment, de L’économie française au XVIIIe siècle (1993), L’opium, histoire d’une fascination (1995), et de l’Histoire de l’Atlantique (1997).
Édition mise à jour par Hubert Bonin, ancien professeur à Sciences Po Bordeaux, spécialiste d’histoire économique et des outre-mers coloniaux.
Préface de Jean-Paul Desroches, archéologue, mongoliste et sinologue, conservateur général honoraire du patrimoine





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