Un homme se penche sur son passé : sur sa jeunesse, sur ses premières amours, sur ses années d’études, sur une liaison malheureuse avec une femme trop sensible. À l’origine de tous ces « égarements », il retrouve un amour-propre exacerbé, une imagination exaltée confrontée aux obstacles du réel. Dans ce récit aux résonances autobiographiques, le romanesque reste toujours présent, qu’il s’agisse de rivalités amoureuses, de duels, de ruptures ou de désespoirs. Cette brève confession, peut-être imaginaire, peut-être véridique, laisse une impression de grande sincérité ; on garde surtout la mémoire d’une voix originale, marquée d’amertume et de légère ironie. Coup de maître d’un auteur demeuré inconnu, l’ouvrage de ce contemporain de Prévost a du style. Cet ouvrage anonyme fut publié à Paris en 1729. La présente édition est la première depuis lors.
Sous la direction de :
Henri Coulet (critique littéraire et essayiste) et Jean Sgard (universitaire, historien et spécialiste de la littérature).
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