Modèle d’Alexandre Dumas, Courtilz de Sandras salua le siècle nouveau en publiant en 1701 ces Mémoires fictifs, qui retracent l’histoire d’une prodigieuse duperie montée par un aventurier. Fils d’un pâtissier, fabuleusement enrichi grâce au jeu de paume, ce manipulateur trouve, dans la tourmente baroque des débuts du règne de Louis XIII, carrière à ses ambitions. Dans un vaste tourbillon d’intrigues mêlant Gaston d’Orléans, Buckingham, Charles Ier d’Angleterre et Richelieu, Montbrun, rapace de haut vol, va pouvoir satisfaire ses obsédants rêves de grandeur. Reconnu bâtard d’un grand seigneur et devenu membre de la plus haute société, il devient même créancier du roi d’Angleterre. En montrant, au milieu d’une noblesse en décomposition, l’ascension d’un homme de rien pour peu qu’il soit servi par l’audace, la chance et l’absence de scrupules, Courtilz de Sandras a livré, éblouissant, le premier roman d’un parvenu.
Auteur :
Courtilz de Sandras (Montargis 1644-Paris 1712). Engagé dans la compagnie des Mousquetaires, il quitte l’armée au bout de 18 ans pour vivre de sa plume. Il est l’auteur de nombreux romans en forme de pseudo-mémoires dont les Mémoires de L.C.D.R. et surtout les Mémoires de M. D’Artagnan, qui ont inspiré A. Dumas.
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