Depuis la fin de la Renaissance, les peintres ont droit à une histoire.
Sacralisé, héroïsé ou maudit, l’artiste donne à rêver, à penser, à parler, à écrire, comme si chacun, à questionner une activité inexplicablement différente, y retrouvait le plus secret de ses fantasmes. Les interrogations sur la personne du peintre, son rapport à l’œuvre, se sont peu à peu étendues aux espaces spécifiques qu’il engendre — celui notamment de l’atelier. Ces réflexions influent à leur tour sur l’image que l’artiste se fait de lui-même.
Les diverses analyses réunies dans l’artiste en représentation permettent d’apprécier un peu mieux comment l’univers pictural travaille l’imaginaire de la littérature.
Auteur :
René Démoris est responsable du Centre de Recherches Littérature et Arts visuels à l’Université de la Sorbonne nouvelle.
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